Un coup de pouce de départ
La Bourse Lesaffre a été remise à dix boulangers prêts à s'installer ou l'ayant fait en 2018. Ils bénéficient d'une dotation de 10 000 € et d'un accompagnement d'un an. Un appui bienvenu !
P ARÉS POUR L'AVEN- TURE ! Fin novembre, le levurier Lesaffre a dévoilé sa deuxième promotion de boursiers. Dix nouveaux boulangers sont repartis avec un chèque de 10 000 €, six mois de levure, un bon pour une formation « Panification et Fermentation » et un parrain pour l'année à venir, chargé de partager son réseau et d'aider à répondre à toutes les questions que se posent ces nouveaux entrepreneurs.
Soutenir les primo-accédants
« L'idée est venue de notre directeur général Antoine Baule, qui souhaitait soutenir les jeunes boulangers, raconte Stéphane Pucel, responsable de la communication. Même quand ils sont d'excellents professionnels, il leur est difficile de s'installer. Les accompagner, c'est apporter - modestement -
une pierre à l'édifice. » Pour accéder au concours, il faut être âgé d'au moins 20 ans, être titulaire d'au moins un CAP boulanger ou pâtissier, et avoir un projet d'ouverture sérieux. Cette année, 24 participants sont venus défendre leur dossier
devant un jury d'experts.
« La sélection a été difficile, note Stéphane Pucel. Nous avions 17-18 candidatures qui tenaient vraiment la route. Nous avons étudié leur busi-ness plan, leur emplacement, les charges de personnel,
la diversité des produits proposés... Et surtout, observé leur motivation. Ces entretiens ont été une véritable bouffée d'oxygène pour tout le jury : nous avons rencontré des gens qui ont vraiment envie
de réussir ! »
Gagner du temps
Joan Bergougnoux, nouvellement installé à Unieux (42)avec son épouse Virginie, fait partie des heureux élus. Pour lui, l'installation est un projet de longue date, la Bourse Lesaffre une excellente nouvelle. « Nous allons nous servir des 10 000 € pour investir dans des machines, affirme-t-il. Surtout, notre parrain (Mickaël Audouard, promoteur des ventes pour Lesaffre, ndlr) va nous permettre d'aller plus vite et plus loin. Il est déjà venu pour voir le magasin, discuter des produits pour
optimiser le résultat et nous avons déjà calé une formation. C'est un soulagement : je vais pouvoir discuter avec des gens qui s'y connaissent vraiment. » Ne plus être seul dans la grande aventure de l'installation, voilà le rêve de beaucoup de néo-chefs d'entreprises exaucé !
Cécile Rudloff