Le Master du millefeuille a sacré son champion
Le 1er prix du Master du millefeuille 2025 a été remporté par Florian Grech, Boulangerie O’Flo Gourmand de Chantilly (Oise).
Créé en 2024 par la Confédération nationale de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie française (CNBPF), le Master du millefeuille a pour vocation, selon ses organisateurs, “de réaffirmer la place de ce dessert dans le patrimoine de la pâtisserie boulangère, tout en montrant la capacité des artisans boulangers à le réinventer grâce à leur savoir-faire et à leur imagination”.
Sa seconde édition s’est déroulée à Deauville, au cœur du Salon Pâtiss’Art. Le 24 octobre dernier, elle a réuni six artisans boulangers-pâtissiers passionnés. Chaque candidat, représentant son entreprise, est venu avec trois plaques de feuilletage cuites de taille 60×40 cm et sa garniture. Sur scène, chaque artisan a disposé d’une heure pour assembler et décorer son millefeuille devant le public, avant de le soumettre à un jury composé de Meilleurs Ouvriers de France et de personnalités de la gastronomie. Les millefeuilles ont été évalués sur plusieurs critères, notés sur 100 points : esthétique (40 points), croustillant du feuilletage (20 points), texture de la crème (20 points), ainsi que goût et harmonie gustative (20 points).
Le 1er prix a été décerné à Florian Grech (Boulangerie O’Flo Gourmand, Chantilly, 60). “Le millefeuille de Florian Grech décrit à la fois comme « très fin » et « léger en bouche », a séduit le jury, composé notamment de Mercotte, l’emblématique jurée de l’émission Meilleur Pâtissier, diffusée sur M6”, indiquent les organisateurs.
Le Prix de l’esthétique a été attribué à Nicolas Deloison (Grand Est), celui de la création à Matthieu Giustinati (Grand Est) et celui du goût à Mathieu Leveque (Île-de-France).
La cérémonie de remise des prix s’est déroulée en présence de Dominique Anract, président de la CNBPF. « Il ne s’agit pas d’une compétition avec éliminatoires et palmarès strict. Chaque région a la possibilité d’envoyer un artisan pour la représenter, ce qui en fait une véritable vitrine nationale. L’objectif est double : donner aux artisans l’occasion de montrer leur créativité et permettre au grand public de redécouvrir le millefeuille », a souligné Dominique Anract.