La nouvelle donne de l'ergonomie et du design
Les constructeurs de « terminaux de point de vente » proposent des produits robustes, fonctionnels et attractifs, adaptés aux besoins des artisans boulangers-pâtissiers. Petit tour des tendances « hardware » pour apprécier les progrès réalisés.
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Les TPV sont étudiés pour améliorer l'ergonomie et la fiabilité du point d'encaissement. En photo, Galéo/Posligne (Aurès).
La vague des caisses de nouvelle génération, totalement informatisées, est venue des magasins à gros débit et des fast-foods. Aujourd'hui, elle touche les commerces de proximité.
A nouvelle technologie, nouvelle dénomination : ces ordinateurs de caisses sont aujourd'hui appelés « terminaux de point de vente » (TPV ou POS (1) en anglais).
Tactiles et graciles
La spécificité des TPV est qu'ils sont dotés d'un ordinateur logé dans la « base » et d'un large écran plat tactile permettant l'enregistrement et le contrôle en direct des encaissements.
Patrice Petiteaux, boulanger-pâtissier à Soissons, a opté pour une version récente du terminal Toshiba-Tec (ST-A10). Il reconnaît que ce qui l'a séduit, c'est que « l'affichage est clair et les données apparaissent très vite. Bien que l'écran soit particulièrement large, la base prend par contre très peu de place. Et il est connu qu'au niveau de la caisse, on n'a jamais assez d'espace ! »
Les terminaux d'encaissement deviennent communicants dans tous les sens du terme. En photo, écrans OLC/Posligne (Aurès).
Yannick Waelly, directrice de la communication chez Aurès (marque Posligne), explique aussi que « l'écran tactile (OLC 15V) peut éventuellement être positionné sur un mât ou un bras, articulé ou non. L'espace de caisse est alors totalement libéré de tout équipement inutile. Les échanges y sont plus agréables ».
Certains modèles peuvent aussi être fixés au mur (POS SteelTouch, Vectron).
A noter que la norme VESA (2) assure à l'utilisateur que son équipement dispose de points de fixation standards.
Compacts, modulables et ergonomiques, les TPV sont aussi pensés pour résister aux saletés inévitables du point de vente, telles que les graisses ou les farines.
Yannick Waelly nous confie que le « fanless » (microprocesseur sans ventilation) est de plus en plus demandé (il équipe leur dernier modèle de TPV : Elios).
« Le système fanless supprime le risque de ventilateur bloqué par des éléments tels que des poussières ou des miettes et évite donc les surchauffes et les pannes. C'est la base métallique du TPV qui permet la dissipation de la chaleur. Totalement protégé des environnements difficiles, l'appareil gagne en longévité », explique-t-elle. Les bases à « double ventilation » sont également efficaces (IBM SurePOS).
Du port au support de communication
Grâce à la présence d'une multitude de ports de communication (branchements), on peut bien sûr relier ces appareils à un tiroir-caisse, une « douchette » (scanner à main pour les tickets-restaurants), un terminal pour carte bancaire ou une imprimante de tickets, mais aussi à une balance normalisée LNE (3), un lecteur de cartes magnétiques (fidélisation du client) ou de données biométriques (reconnaissance des utilisateurs), un système monétique sécurisé ou une caméra de surveillance (antibraquage)…
Les possibilités d'intégration sont réellement décuplées. Mais la magie de ces systèmes est que les fils disparaissent totalement. Ainsi, seul le terminal trône-t-il fièrement sur le comptoir.
Yannick Waelly indique que « de plus en plus, le TPV est recherché pour son élégance et ses coloris. Son design est devenu un élément clef de l'espace de vente. Aussi, l'allure des machines devient un atout commercial. Nous proposons ainsi, pour notre part, des courbes épurées et des façades clipsables pour que chaque client puisse personnaliser son terminal aux couleurs de sa boutique. »
Le traditionnel afficheur « alphanumérique » tourné vers le client et destiné à l'informer du prix à payer est totalement repensé pour devenir un véritable support de communication.
« Avec une surface élargie, toute en couleur, l'artisan peut passer sur ce type d'écran ce qu'il veut. Ça peut aller du simple ticket de la vente en cours ou de l'état de la carte de fidélité, jusqu'au film promotionnel, en passant par une bande-annonce publicitaire ou une retransmission de ce que qui se passe dans le fournil. Un projet est en cours chez nous pour pouvoir diffuser des annonces locales », souligne Régis Folny, directeur technique de Crisalid, une société d'édition de logiciels d'encaissement (Aliris).
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(1) POS (point of sales) : point de vente.
(2) VESA (Video Electronics Standards Association) : groupe de constructeurs de matériels informatiques dont le but est de définir des normes internationales en matière de vidéo appliquée à l'informatique.
(3) LNE (Laboratoire national de métrologie et d'essais, autrefois dénommé Laboratoire national d'essai) : organisme français chargé de réaliser les tests de produits de mesure en vue de leur certification avant leur mise sur le marché.
Nouveautés de 2009-2010Quelques modèles de TPV pour boulangeries-pâtisseries. De gauche à droite : - SurePOS 500. Un TPV à toute épreuve pouvant être combiné à une caisse sécurisée (IBM/Tigra-Business). - Elios de Posligne. Un TPV compact au design élégant et totalement imperméable aux poussières (Aurès). - WillPOS A-20. Une grande interactivité avec le client pour ce TPV solide et racé (Toshiba-Tec). POS Steeltouch. Un écran en acier brossé inoxydable étanche à l'eau sur une base métal robuste (Vectron). |
par Armand Tandeau (publié le 6 janvier 2010)
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