Saveurs du Brésil : tout est bon dans le manioc !

Sous une épaisse peau brune et rugueuse, la racine de manioc recèle une chair blanche.

Riche en glucides et en amidon, le manioc se consomme des feuilles à la racine, transformée sous forme de fécule ou de farine sans gluten dans de nombreuses préparations.

Plante-racine tropicale nourrissante, le manioc joue un rôle clé dans la sécurité alimentaire mondiale. Il en existe deux types, un doux et un amer, ce dernier ne pouvant être consommé qu’après traitement et transformation.

Le manioc s’utilise sous forme de farine, riche en amidon et sans gluten. (© B. GUICHETEAU)

En France, le manioc est connu pour sa fécule aux vertus épaississantes et texturantes, issue de l’extraction du suc (blanc et laiteux) de sa racine. L’amidon ainsi retiré est cuit, puis broyé pour obtenir des grains de différents diamètres au goût relativement neutre : le tapioca. Un produit traditionnel que l’on retrouve aujourd’hui en billes élastiques, parfois aromatisées, dans les bubble tea.

Lire aussi : Bubble tea au thé matcha et perles Japon Tipiak

Riche en amidon et sans gluten, la farine de manioc sert à la fabrication de pains, gâteaux, crêpes, dont les cassaves (ou kassav), ces galettes cuites puis garnies façon street food dans les Antilles. Hyper-polyvalent, le “tubercule” du manioc est cuisiné et dégusté sous diverses autres formes dans les pays tropicaux, comme l’attiéké (couscous de manioc fermenté) en Côte d’Ivoire. Il peut également être bouilli, ou frit une fois taillé en bâtonnets.

Le flan à la compotée de Manioc signé Ju Chalamo, dont la recette est à retrouver dans son dernier livre consacré aux flans. (© Aimery Chemin)

Dans son dernier livre Mes Flans pâtissiers 2 (aux Éditions de La Martinière), Ju Chamalo le travaille en compotée, pour un flan singulier. Et même les jeunes feuilles de manioc sont comestibles, cuites et pilées, dans le ravitoto malgache, par exemple.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement