Vous en avez certainement entendu parler : les coachs sont devenus très à la mode. Ils interviennent dans de nombreux domaines. Même en entreprise, leurs services sont prisés : de grands groupes les sollicitent pour remotiver leurs équipes, améliorer leur productivité ou aider le dirigeant à mieux gérer son temps. Cet accompagnement peut-il être efficace pour vous ? Voici sept questions pour vous en faire une idée plus précise.
Qu'est ce qu'un coach ?
Il n'existe aucun diplôme reconnu de « coach », leur profil est par conséquent varié. L'essentiel à retenir : il doit être une personne extérieure, qui porte un regard neuf (et bienveillant !) sur vous et votre entreprise et maîtrise des techniques éprouvées pour vous épauler et atteindre vos objectifs.
Pourquoi faire appel à un tel prestataire ?
La principale raison d'intervention des coachs est le constat d'échec. Si vous vous sentez démotivé, avez la sensation de tourner en rond ou observez un turn-over récurrent de vos employés… il pourra vous assister. Que le problème vous concerne seul ou l'ensemble de votre équipe.
Que peut-il vous apporter ?
Avant tout, faire appel à un coach vous obligera à vous poser, pour prendre du recul sur votre activité et vos préoccupations. Concrètement, il peut vous accompagner pour améliorer les relations avec vos employés, développer votre créativité, augmenter la valeur du panier moyen, animer la boutique, vous faire connaître… En bref, tout ce dont cette rubrique traite chaque mois, mais de manière personnalisée et suivie.
Comment le trouver et le choisir ?
L'internet et les pages jaunes sont un vivier de contacts potentiels. Il faudra faire le tri, pour trouver un professionnel géographiquement proche, avec lequel le courant passe. Pour vous assurer de ses qualités professionnelles, demandez-lui des références d'anciens clients (et appelez-les !) et vérifiez qu'il fait partie d'un groupement qui lui permet de partager et renouveler ses méthodes. Enfin, un coach sérieux établit avec vous un contrat pour fixer les limites de son action.
Comment se passe un coaching ?
Une première rencontre permet de faire le point sur vos attentes et fixer des objectifs réalisables (et mesurables). Ensuite, l'accompagnement dure en général entre six et neuf mois, au rythme d'une rencontre physique de deux heures toutes les quatre ou cinq semaines, complétées par des conversations téléphoniques ponctuelles. Le calendrier peut varier en fonction de ces « accompagnants », mais tous vous fourniront des exercices (en lien direct avec votre objectif) entre les séances et procéderont à des bilans intermédiaires, pour mesurer la progression.
N'est-ce pas un peu dangereux ?
Admettre que l'on a besoin d'un coup de main, c'est aussi se mettre un peu en danger. Il peut y avoir une phase délicate, car changer implique de se défaire de certaines habitudes et peut s'avérer inconfortable. Mais jamais un coach sérieux ne laisse tomber son client dans ce moment charnière. Au contraire, c'est là que la démarche prend tout son sens, car de nouvelles méthodes – plus efficaces – peuvent être adoptées.
Combien coûte un programme de coaching ?
Les tarifs varient de 90 à 150 € de l'heure. Il faut donc prévoir un budget de 1.000 à 2.500 € . Un investissement conséquent, certes, mais à rapprocher des éventuels bénéfices (financiers, mais aussi humains) que vous pouvez tirer d'un tel accompagnement !
Pourquoi le coaching peut-il être intéressant pour un boulanger ?« Un boulanger est un entrepreneur qui, souvent, décide seul. Ses proches, même s'ils sont partie prenante, sont souvent trop impliqués pour apporter un regard extérieur. C'est précisément le rôle du coach. » Si l'accompagnant ne connaît pas la boulangerie, comment peut-il être efficace ?« Le coach connaît des techniques et dispose d'outils adaptés pour aider un professionnel à prendre de la hauteur. Nous avons par exemple des protocoles pour stimuler la créativité et des méthodes pour accompagner le changement des façons de faire. Il est inconcevable qu'il n'y ait pas de résultat ! » |
par Cécile Rudloff (publié le 20 juin 2011)