L A SOCIÉTÉ CFI, SPÉCIALISTE DU FROID ET PARTENAIRE DE PAVAILLER ET BERTRAND-PUMA, a toujours fait du développement durable un axe majeur de sa stratégie. Après avoir amélioré le profil écologique des mousses isolantes et optimisé la consommation des enceintes de fermentation (via la commande tactile C-Touch), le constructeur fait aujourd'hui un pas encore plus grand par un ensemble d'innovations concertées et convaincantes.
Pour le climat
Premier engagement fort : le remplacement de ses gaz frigorigènes fluorés (ou HFC) par du CO2. « Outre son pouvoir réfrigérant important, le gros avantage de ce gaz est écologique. Bien sûr cela reste du CO2 et tout le monde reconnaît que ce rejet est responsable du réchauffement climatique. Mais chez CFi, nous l'exploitons comme une matière première. De plus, son impact sur l'effet de serre est 1 200 fois plus faible que le gaz R448a et 1 400 fois que le R449a que nous utilisions auparavant, qui eux-mêmes étaient déjà bien moins polluants que de nombreux gaz actuels (R404a ou R507 par ex.), et bien davantage encore que ceux de la génération précédente (gaz chlorés de la famille des HCFC), interdits du fait de leur action néfaste sur la couche d'ozone » explique Sébastien Audras, chef de produit. En réalité, CFi prend les devants sur la dernière réglementation « F-Gas » (règlement EU 517/2014 du 16 avril 2014 sur les gaz fluorés) qui pousse les fabricants à utiliser des gaz plus propres (mais plus difficiles à maîtriser).
Optimisation tout azimut
Autre évolution remarquable : la centralisation des circuits frigorifiques. Toutes les enceintes (positives ou négatives, fermentation incluse) peuvent désormais être raccordées à un unique compresseur. « Même si ces centrales à variation de vitesse sont plus onéreuses à l'unité (car plus puissantes et plus performantes), elles permettent de baisser sensiblement l'investissement à l'achat et la consommation d'énergie sur l'ensemble
du parc frigorifique », indique-t-il. Notez que
la loi de finances pour 2019 prévoit le retour d'avantages fiscaux (suramortissement) sur ce type d'investissement. Pour limiter encore davantage
les fuites de froid et les phénomènes de condensation associés (difficiles à éviter du fait de la conception par panneaux emboîtables), le constructeur a totalement revu et corrigé les failles existantes. Quant à la nouvelle gamme d'enceintes
de fermentation (Blue Moon), elle s'élargit avec l'arrivée d'un meuble bas (qui peut se loger sous un four électrique) et le lancement d'une innovation
intéressante : l'option porte vitrée. « Le vitrage disposé sur la hauteur permet de vérifier en un coup d'oeil le contenu des enceintes (niveau
du stock, état physique des pâtons). On évite ainsi de déstabiliser l'hygrométrie et la température à chaque ouverture de porte et on optimise la consommation électrique sur le long terme », affirme Sébastien Audras.
Tournés sur l'avenir
Au final, les meubles CFi de nouvelle génération promettent de sérieuses économies d'énergie. Sachant que les process froid pèsent de plus en plus lourds sur les charges de production, c'est donc une bonne nouvelle pour les artisans qui sont sur
le point de s'installer ou de renouveler leurs
équipements. L'engagement de CFi pour le climat, porté par un nouveau logo plus dynamique, devrait aussi inciter le marché des équipements à
s'aligner sur le front environnemental. Avec ses partenaires Pavailler (qui sort cette année une nouvelle gamme de fours électriques compacts dédiés aux fournils étroits et aux magasins) et Bertrand-Puma (qui modernise l'ensemble de ses équipements, voir encadré), le groupement de constructeurs avance résolument vers l'avenir.
Armand Tandeau