C'ÉTAIT IL Y A UN SIÈCLE.« Monsieur Ancel, commerçant de matières premières pour les boulangers-pâtissiers, mettait au point la première préparation pour crème pâtissière, raconte Linda Woerner, chef de marque pour ancel. Avec son mélange d'amidon et d'arômes, il répondait alors à une problématique récurrente pour les artisans : la conservation de la crème pâtissière. Aujourd'hui, la gamme s'est étoffée, mais ce sont toujours les pâtissiers de la maison qui élaborent nos produits. En 2019, ancel est la marque la plus connue pour les ingrédients de pâtisserie, et l'une des cinq les plus utilisées par les artisans en France. »
Une histoire de nouveautés
Le fabricant d'ingrédients de pâtisserie de tradition française ne s'est pas développé en un jour. L'entreprise a ajouté
des cordes à son arc petit à petit. Ainsi, fort de son succès avec la poudre à crème vanillinée initiale, monsieur Ancel lui offre rapidement deux petites soeurs, saveurs amande
et cacao. Il développe
également un sucre vanilliné et une poudre à lever, qui fait toujours partie des références emblématiques. Une seconde usine est construite à Strasbourg, puis agrandie par deux fois. La demande est là.
Malgré la disparition
du fondateur, le travail de recherche se poursuit. Dans les années 50, les pâtissiers de la maison développent les préparations pour cakes, gélifiants pour nappages, nappages en poudre, stabilisateurs pour glaces. 20 ans plus tard, ils lancent les préparations pour génoises et bavaroises. Et, à la décennie suivante, une poudre à crème à froid qui répond aux nouvelles exigences de sécurité alimentaire. A la fin des années 90,
la marque rejoint le groupe Condifa et complète sa gamme de fourrages aux fruits stables à la cuisson, de garnitures et de nappages prêts à l'emploi. Enfin, le 21e siècle enrichit l'inventaire de fourrages croquants, glaçages et produits de décor. Un siècle après l'invention de monsieur Ancel, la marque qui porte son nom commercialise quelque 130 avant produits de pâtisserie.
Un joyeux anniversaire
A l'heure de souffler les bougies, les responsables d'ancel mettent un point d'honneur à partager le gâteau. Pour célébrer le centenaire, ils ont enrobé leur offre d'un air de fête, pour remercier les artisans qui leur font confiance. Durant toute l'année, le portail web de la marque, ainsi qu'une partie des packagings, sont habillés d'une médaille rouge et noire.
Les cadeaux ? Ils sont pour les boulangers-pâtissiers ! Un grand jeu-concours, débuté sur le Sirha et poursuivi sur le site www.condifa.fr, permet de gagner au petit bonheur la chance toute une panoplie de lots. Entre mi-janvier et mi-avril, 110 instants gagnants dotent ainsi les artisans d'une balance professionnelle, de moules en silicone, d'horloges aux couleurs des 100 ans et de tee-shirts. Et le 16 avril, toutes les participations seront remises en jeu dans un tirage au sort, pour remporter un stage avec Stéphane Glacier.
De nouvelles recettes
Fidèle à sa tradition d'accompagnement des artisans, la marque ancel a invité des chefs partenaires à inventer de nouvelles recettes à partir de ses produits phares - la poudre à crème et le baking powder. Stéphane Glacier, Meilleur Ouvrier de France Pâtissier, Jean-Paul Vinouse, chef pâtissier intégré, Lilian Bonnefoi, chef pâtissier à l'hôtel du Cap Eden Roc à Antibes, Bruno Cormerais, et Patrick Ferrand - Meilleurs Ouvriers de France Boulangers - ont répondu à l'appel.
Ces goûters, pâtisseries et pièces montées sont compilées dans un recueil que chacun peut télécharger sur le site (après
avoir participé au jeu anniversaire) ou découvrir à travers deux cahiers recettes offerts dans une sélection de produits au cours du premier semestre. En outre, ancel met en ligne sept vidéos pour illustrer en pas à pas certaines recettes (à découvrir sur www.condifa.fr). Riches en astuces, tours de main et techniques commerciales, ces contenus complètent l'offre de services de la marque. Une tradition aussi ancienne que la poudre à crème car, comme le rappelle Linda Woerner, « l'idée reste, toujours, de mettre l'artisan au centre de nos préoccupations ».
Cécile Rudloff