C’est l’une des plus anciennes confiseries de luxe de la capitale. En 1852, Louis Fouquet, maître confiturier, inaugure sa première boutique au 36 rue Laffitte, dans le très animé quartier du 9e arrondissement de la capitale. Quelques années plus tard, en 1928, alors que la marque a été rachetée par la famille Chambeau, une deuxième boutique ouvre ses portes au 22 rue François Ier (Paris 8e). Ce n’est que plus tard, dans les années 1980, que la maison devient experte en chocolats, et notamment en pralinés.
Alors qu’elle est toujours détenue par la famille — Catherine Chambeau, représentante de la 5e génération, en est la directrice générale —, une nouvelle ère s’ouvre pour le chocolatier confiseur.
La maison vient en effet d’inaugurer une troisième boutique sur la très chic avenue Montaigne, au numéro 6, en lieu et place du restaurant de l’hôtel Montaigne, mais aussi un corner aux Galeries Lafayette Gourmet. « Pour qu’une marque vive, il faut qu’elle s’agrandisse », estime Catherine Chambeau.
Comme un écrin
Pour cette ouverture, la maison s’est rapprochée de l’architecte Christophe Tollemer, qui a fait de la boutique un véritable écrin de forme ronde, rappelant la forme des célèbres boîtes et coffrets chers à la maison, mais aussi celle de la conche de cacao.
Dans cet écrin trône au centre une table — ronde elle aussi — disposant de tiroirs, à tirer pour découvrir les chocolats de dégustation.
La boutique est scindée en deux : d’un côté est mis en avant le chocolat, dans des tons caramel ; de l’autre, les confiseries (pâtes de fruits et autres) sont à l’honneur dans un univers à la couleur framboise.
Côté nouvelle identité visuelle, la marque réaffirme sa tradition et son histoire en renommant la maison Louis Fouquet (et non plus Maison Fouquet). Mais la tradition reste de mise. Malgré ces évolutions marketing, la marque tient à conserver la qualité de ses produits haut de gamme.
Dans ses ateliers franciliens (Paris 9e et Clichy), les pralinés sont, aujourd’hui encore, cuits dans des chaudrons de cuivre de façon artisanale, avec des matières premières de qualité : les chocolats de couverture sont tous issus de cacaos de pure origine.
Côté nouveautés, un praliné pistache et un autre au citron sont à découvrir, ainsi qu’une ganache à la framboise.
La maison (1 M€ de chiffre d’affaires en 2022), labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, prévoit, d’ici la fin de l’année 2023, l’ouverture d’une autre boutique rue de Passy (Paris 16e) et étudie la possibilité d’une autre dans le 7e arrondissement.
