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La 73e édition des Journées techniques des industries céréalières a permis de réunir près de 800 professionnels.
La 73e édition des Journées techniques des industries céréalières a permis de réunir près de 800 professionnels. © A. TANDEAU

Aux JTIC, la filière céréalière compose avec le climat

Les Journées techniques des industries céréalières est un salon attendu, réputé dans le secteur de la meunerie. Cette année, la profession a acté son engagement sur le front du réchauffement climatique tout en essayant de pérenniser l’économie céréalière.

Organisée à Auxerre les 8 et 9 novembre par l’Association des anciens élèves des écoles de meunerie et des industries céréalières (AEMIC), la 73e édition des Journées techniques des industries céréalières a permis de réunir près de 800 professionnels. L’événement, soutenu par de nombreux partenaires et sponsors (dont La Toque magazine), a été riche en partages d’expériences, de connaissances et de réflexions dans le but de faire avancer les professionnels du grain vers un avenir désirable.

Un espace de rencontre

Dans son discours d’ouverture, Olivier Duvernoy, président de l’AEMIC, a fait valoir l’importance pour les dirigeants et les salariés du secteur de se mobiliser sur ces journées. « Être présent aux JTIC c'est aller à la rencontre des fournisseurs et prestataires de services de nos filières. Nous vous accueillons pendant deux jours dans le hall d’exposition pour échanger sur les besoins, préoccupations et enjeux de vos entreprises », a-t-il indiqué. Il est vrai que ce salon à taille humaine a l’avantage de favoriser les échanges et les relations business dans un cadre convivial et détendu.

Pour cette 73e édition, l’AEMIC a permis à une soixantaine d’entreprises d’exposer leurs produits, leurs services et leurs nouveautés. Pour l’essentiel, il s’agit de sociétés de services et de fabricants d’ingrédients et d’équipements spécialisés pour la meunerie et le stockage des blés, dont certains sont aussi bien connus en boulangerie (comme AB Mauri, Lesaffre, Eurogerm, Millbäker...). À noter aussi la présence de quatre écoles (Enilia-Ensmic, Polytech, Lycée agricole d'Auxerre La Brosse et le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole de l'Yonne), de cinq recruteurs (Pôle emploi Auxerre-Yonne, Anefa Bourgogne, Axiane Meunerie, Moulins Soufflet-Episens et Moulins de Kleinbettingen) et de l’Association internationale du pain français, qui a œuvré à la réalisation de l’événement.

Un lieu de partage

Olivier Duvernoy a rappelé aussi qu’« être présent aux JTIC, c’est profiter des conférences qui informent les filières des actualités : nouvelles récoltes, enjeux sur nos métiers, nouveautés, avancées des connaissances, des recherches… À cette occasion, des dossiers techniques sont ouverts sur des problématiques que nous rencontrons dans nos filières ».

Cette année, il n’aura échappé à personne que la transition agroécologique était sur le haut de la pile des dossiers. Catherine Matt, directrice métier du grain à La Coopération agricole, a placé d’emblée les coopératives agricoles comme acteurs du changement, en revendiquant la nécessité d’accompagner ce modèle vers une transition agroécologique « économiquement efficiente ».

Thomas Perrier, coordinateur filières au sein du groupe coopératif Océalia (7500 adhérents en Poitou-Charentes, Dordogne et Limousin) a présenté la démarche RSE Sillon responsable et le rôle de la coopérative auprès des agriculteurs. Pour lui, le référentiel mis en place au sein d’Océalia sert à la fois de guide et de tremplin vers d’autres cahiers des charges plus exigeants (fertilité des sols, protection des cultures, bien-être animal, etc.).

Marc Braidy, président de la commission carbone à la Coopération agricole, a précisé le défi de la réduction des gaz à effet de serre en grandes cultures, en rappelant qu’il était très facile de décarboner une exploitation mais bien plus compliqué de tenir un même niveau de revenu. La fertilisation reste un nœud compliqué. Pour lui, pas de doute : « Nous saurons faire demain... ou nous ne serons plus. » Quoi qu’il en soit, l’année prochaine, « nous irons pour nos Journées à La Rochelle et nous nous associerons aux cent ans de l’École de meunerie devenue l’École nationale supérieure de meunerie et des industries céréalières. Nous voulons, avec ce double évènement, montrer que nos filières sont attrayantes, enrichissantes, connectées et conviviales », a conclu Olivier Duvernoy.

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