L’ambiance était studieuse. Vendredi 15 novembre dans l’après-midi, à l’étage de l’immeuble occupé par le Syndicat des boulangers du Grand Paris sur les quais de Seine, des amoureux de la pâtisserie étaient réunis pour départager les candidats de la 4e édition du Grand Prix de la pâtisserie créé en 2019 par la mairie de Paris, sous l’impulsion du chef Pierre Hermé.
Cette année, hormis la maîtrise du coût matière et la nécessité d’utiliser des ingrédients locaux, les candidats ont dû imaginer une recette de dessert intégrant une plante ou une herbe aromatique des bois de Paris. Comme l’explique Pierre Hermé : « Il y a quelques années, on m’avait dit qu’il y avait une plus grande diversité de plantes et d’herbes à Paris que dans les Alpes. Mais le plus important dans ce concours, cela reste le goût », conclut le président du jury composé de pâtissiers, de journalistes et de Parisiens.
Un jury composé de professionnels et de Parisiens
« J’ai souhaité qu’il y ait des professionnels mais aussi des citoyens Parisiens tirés au sort ou représentatifs des conseils citoyens ou de la jeunesse. C’est important pour nous que les habitants de la capitale se rendent compte de l’envers du décor et soient associés concrètement à ce que la Ville met en œuvre », a quant à lui rappelé Nicolas Bonnet-Oulaldj, adjoint à la mairie de Paris.
Deux catégories étaient distinctes : les Jeunes Talents et les professionnels. Le Grand Prix de la pâtisserie a ainsi été décerné à Mathieu Leveque de la pâtisserie La Parisienne récompensé pour sa création baptisée “poires feuilles shiso”. Il remporte un prix de 4 000 €. Côté Jeunes talents, c’est Mahé Souchu, étudiant au Centre d’excellence des professions culinaires, qui s’est distingué, remportant la possibilité de faire un stage d’une semaine à la maison Pierre Hermé Paris. Les prix seront officiellement remis par Anne Hidalgo, maire de Paris, le 26 novembre prochain à l’hôtel de ville.