De nombreuses enseignes proposent désormais des cartes cadeaux correspondant à un bon d’achat d’un certain montant (pré-fixé ou à définir) : une solution pratique, pour faire plaisir tout en offrant une liberté de choix à son destinataire. Forts du succès des paniers gourmands, les métiers de bouche s’y sont mis également, artisans compris.
Après une première demande de la part d’une cliente et un bon cadeau bricolé rapidement sur ordinateur, la boutique Desserts par Julien Herman, au Mans, a formalisé l’offre en créant une carte présentée au niveau de la caisse.
Insérée dans une enveloppe au nom du magasin, elle est associée à un crédit d’un montant au choix de l’acheteur, à utiliser sous douze mois. Libre au bénéficiaire de le consommer dans son intégralité ou de faire l’appoint en cas de dépassement du budget prévu. « Rien de complexe à gérer en termes de comptabilité, un ticket avec un code barres étant généré à l’achat de la carte cadeau », précise Julien Herman. Et d’observer : « La formule fonctionne plutôt bien. »
Proposer plusieurs options et montants
Idem chez le pâtissier-chocolatier nantais Stéphane Pasco qui en propose avec trois montants au choix : 20, 30 (la plus vendue) ou 50 €. Pour l’achat, deux options : en magasin et en ligne sur la e-boutique. De la même manière, l’enseigne franco-japonaise Aki Boulangerie à Paris (1er arr.) commercialise des e-cartes cadeaux de 12, 25 ou 50 €, à utiliser directement lors de ses achats sur Internet via l’envoi d’un code à préciser à la commande.
À Nantes, Stéphane Pasco commercialise en prime une carte cadeau équivalente à un cours de pâtisserie, tout comme Kevin Lacote, fondateur de KL Pâtisserie. Ce dernier anime des ateliers participatifs et thématiques dans le laboratoire de sa boutique, à Paris (17e arr.). Facturés 150 ou 180 €, ces ateliers peuvent être offerts via une carte cadeau dédiée, valable un an à partir de sa date d’émission. Débordée par le succès de l’offre, la pâtisserie a été contrainte de la mettre temporairement en stand-by, le temps d’honorer l’ensemble des cours vendus. Reprise annoncée courant 2025.
Un gain de notoriété
À noter que si les Fêtes constituent un temps fort d’achat, ces bons fonctionnent à l’année et pour toutes les occasions : anniversaires, départs à la retraite, etc. Génératrices de vente additionnelle, elles participent à la notoriété des artisans. Sur sa carte cadeau, Julien Herman a d’ailleurs inséré un QR code renvoyant vers sa vitrine en ligne.