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© Amaretti Lafon

Entreprise Des Amaretti de Haute-Savoie : Amaretti Lafon

Deux amis bretons, implantés depuis dix ans en Haute-Savoie, ont lancé une recette légère d’Amaretti colorés. Ces entrepreneurs misent sur l’originalité de leur gâteau qui a déjà séduit le chef lyonnais Christophe Foulquier.

« J’ai toujours aimé les amaretti que mon grand-père nous rapportait d’Italie », indique Nathalie Jouan. Avec son associé Christian Soulabaille, elle a créé et déposé à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) la marque « Amaretti Lafon ». Lafon est le nom de sa grand-mère originaire de Bordeaux, qui lui a appris à pâtisser. Christian, lui, a le goût du fait-maison. Il a souvent aidé sa sœur aînée gère en Bretagne une boulangerie-pâtisserie familiale. Ces deux quinquas, amis depuis trente ans, sont des autodidactes de la biscuiterie. Ils apprennent tout en faisant, et ont mis au point une recette d’amaretti goûteux et peu gras. Leurs biscuits de 15 grammes contiennent 70% d’amandes californiennes (en poudre fine et sèche). Ils se dégustent facilement, par un voire par deux… « Nous avons décliné ces amaretti en 40 parfums que nous avons fait goûter à des connaissances du milieu de la pâtisserie, et à notre clientèle sur les marchés. Ce contact direct avec les clients est intéressant. Ce sont eux qui décident du produit que vous allez développer. Beaucoup nous ont dit : je préfère la pistache ! »

© Amaretti Lafon
© Amaretti Lafon - Amaretti Lafon

Se faire connaître tous azimuts

Christophe Foulquier, chef exécutif du traiteur C-Gastronomie, s’est arrêté sur l’Amaretti Lafon parfumé à la fleur d’oranger. « J’ai déposé un coffret découverte à la boutique du Mont-d’or (Lyon) qui a organisé une dégustation. Le chef nous a commandé 20 000 gâteaux, notamment pour s’en servir de base pour un dessert », se réjouit Nathalie Jouan. Elle fait parvenir à des chefs réputés ses colis de dégustation d’amaretti à sa façon. Sur les dix-huit arômes actuels, les plus appréciés sont  pistache, citron, framboise, crème brulée, et violette. Actuellement, les biscuits sont préparés artisanalement dans un laboratoire de taille modeste, à raison de 2000 pièces par mois. Un développement de la production est déjà prévu.

© Amaretti Lafon

Investir dans la Com’

Les deux entrepreneurs ont investi près de 20 000 euros dans la communication. Ils donnent de l’envergure à l’image de leur entreprise : « Pour la représentation visuelle de notre marque, j’ai donné carte blanche à des créatifs. Je préfère utiliser ma trésorerie à payer ceux qui savent bien faire. Un graphiste de Haute-Savoie a conçu notre logo aux reflets dorés, style art déco. Une autre professionnelle a imaginé le décor foral de notre packaging, style art nouveau. »

La partie publications sur les réseaux sociaux est confiée à une spécialiste ainsi que le site internet. Celui-ci montre les petits biscuits colorés à travers de belles photos et des gros plans vidéo appétissants. La marque n’a pas pour l’instant de boutique en ligne pour les particuliers. Elle vise les épiceries fines, et les cuisiniers renommés en leur envoyant des colis découverte. En parallèle de son implantation en France, Amaretti Lafon compte se constituer une clientèle à Genève (Suisse).

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