Le 1er décembre signe l’ouverture de la période des fêtes et de la première fenêtre du calendrier de l’Avent, égrenant les jours jusqu’à Noël avec une surprise quotidienne. Un temps démodée, la tradition est revenue en force ces dix dernières années. L’occasion de réaliser une vente additionnelle et de donner un aperçu de sa collection de fêtes, avec des échantillons de douceurs, chocolats, nougats, pâtes de fruits, etc. Au-delà de la confiserie, il est possible d’ajouter des biscuits de voyage ou des miniatures de confitures, miel, pâtes à tartiner… Avec cependant le risque d’alourdir l’ardoise côté poids et emballages, conservation et conditionnement des produits obligent.
Esprit durable
En matière de design ensuite, deux écoles cohabitent : le calendrier de l’Avent basique (à sourcer éventuellement chez son fournisseur de chocolat) ou l’objet singulier, reflet de son identité. Illustration chez Lenôtre, où le calendrier de l’Avent fait référence au Noël alsacien, fil rouge de sa collection Hiver 2020, avec un univers graphique confié à la designeuse Camille Ortoli. Pour vous démarquer, il est possible de collaborer avec un graphiste-artiste local pour un calendrier original, clin d’œil à vos valeurs artisanales. De son côté, la Maison du Chocolat a fait appel à l’illustrateur brésilien Fernando Volken Togni. À la clef : un « Calendrier cracker », éco-conçu en carton, 100 % recyclable et fabriqué en France. Dans le même esprit durable, la pâtisserie Gélis à Carbonne (Haute-Garonne) a vendu l’an dernier un calendrier premium et réutilisable à base de petites box en bois. « Il m’a même servi de décor en vitrine », note la patronne Alexandrine Gélis, qui commercialise également une version classique et une autre personnalisable, avec des gourmandises à choisir en boutique. Et la pâtissière n’hésite pas à réaliser des assortiments pour recharger les calendriers faits maison.
Jeu-concours digital
L’alternative ? Opter pour un calendrier de l’Avent digitalisé, avec un post par jour du 1er au 24 décembre, présentant un même habillage (filtre, couleur, cadre, etc.) pour être tout de suire repéré par vos abonnés dans leur fil d’actualité. Exemple en décembre 2019 sur le compte Instagram de la boulangerie Pan & Gatô, à Annecy (Haute-Savoie), avec une publication sous forme de « carrousel » (plusieurs images à suivre), affichant la date en visuel de couverture, suivie d’un zoom sur un produit de la collection assorti d’une présentation et de conseils d’utilisation en légende. À Ploudaniel (Finistère), La Fleur du pain a elle aussi parié sur le digital avec un jeu-concours sur Facebook lancé par la publication d’une image de calendrier de l’Avent. « Chaque jour, un gagnant est tiré au sort parmi les internautes ayant aimé notre page et partagé le post », relève la boulangère Sylvie Guinchard : un moyen d’animer sa communauté, de faire découvrir ses produits et de récompenser ses clients. Et rien ne vous empêche de dupliquer l’initiative avec un jeu en magasin.n
