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Arrêt de maladie du dirigeant Le RSI insiste sur la prévention santé

En raison du risque majeur couru par une entreprise en cas d'arrêt maladie du dirigeant, le Régime social des indépendants a mis en place une offre globale de services, avec approche personnalisée et site internet en soutien.

Environ 3,5 millions de chefs d'entreprise – et parmi eux, de nombreux artisans boulangers ou pâtissiers – sont concernés, sans compter leurs « ayants droit » (membres de la famille en majorité), à savoir près d'un million de personnes. Cela fait beaucoup de monde ! Et plus encore si l'on considère l'ensemble des individus qui seraient touchés si une affaire commerciale venait à péricliter en cas de maladie grave du chef d'entreprise…

Devant cette épée de Damoclès, le RSI, Régime social des indépendants, deuxième acteur de l'assurance maladie de France, a mis en place une palette complète de solutions – « du berceau au cimetière » ! – à destination de cette catégorie de professionnels, ainsi qu'un site internet spécialement configuré pour une utilisation personnalisée.

Le principe est simple : il s'agit, par la prévention, de contrer les mauvaises habitudes qui, par négligence ou manque de temps, font que plus on attend, plus une situation (maladie par exemple) peut s'aggraver.

Prévenir, c'est guérir !

« Notre offre est fondée sur un concept novateur, indique Philippe Ulmann, directeur de la politique de santé et de la gestion du risque. Il consiste à prendre en compte l'ensemble des problématiques de santé, quels que soient l'âge, le sexe, ou bien d'autres critères significatifs. »

« Prévenir, c'est guérir », dit l'adage. Ce n'est peut-être pas aussi facile… Néanmoins, le RSI a justement travaillé dans le sens de la simplification.

Le « parcours prévention » proposé à ses ressortissants prend en compte tous les risques susceptibles de les toucher dans leur vie personnelle et professionnelle : diabète, problèmes dentaires, grossesse, soucis pédiatriques, cancer du sein ou colorectal, affections liées au vieillissement…

Questionnaire, consultation, bilans, dépistages, conseils, voire traitement préventif sont autant d'étapes essentielles pour adapter le suivi de chaque personne, selon son profil.

Des recommandations sont même transmises en fonction du métier qu'elle exerce. Comme c'est le cas concernant les émissions de poussières de farine pour les boulangers.

Internet pour un accès individualisé

Dans le cadre de sa nouvelle « offensive santé », le RSI s'appuie sur un outil particulièrement puissant : internet. Alors que huit assurés du RSI sur dix en sont équipés et que 64% d'entre eux s'y connectent tous les jours ou presque, l'organisme a mis en service un portail très complet, intitulé « Ma prévention santé ».

Premier du genre en France, il donne accès à un dossier personnel de prévention et de dépistage pour chaque assuré.

Ce dossier évolue au gré des diverses démarches entreprises - actes effectués, traitements, consultations, examens… – ce qui permet à chacun de savoir où il en est, et ce qu'il doit prévoir pour garantir le sérieux de son suivi santé.

Bien évidemment, un identifiant est attribué à l'assuré qui se connecte sur www.le-rsi.fr/prevention, pour un accès personnel totalement sécurisé.

A côté de ce service, le site www.le-rsi.fr propose un volet d'informations autour de la santé, du suivi médical, des maladies professionnelles spécifiques, des campagnes de prévention…

L'ensemble de ces solutions d'accompagnement fait du RSI « un acteur de la dématérialisation des services administratifs personnalisés. »

L'administration chez soi, cela a du bon en termes de gain de temps et de simplification des démarches !

Autant d'avantages pour les chefs d'entreprise indépendants. Des professionnels qui, justement, n'ont jamais assez de temps pour eux, même pas pour prendre soin de leur santé !

Quels services et pour qui ?

La clientèle du RSI a un profil particulier : elle réunit 46% de commerçants, 38% d'artisans et 16% de professions libérales.

69% sont des hommes, près de 20% sont retraités et l'âge moyen des personnes ciblées est de 53 ans, sachant qu'un tiers des assurés est âgé de 40 à 54 ans.

Pour ce qui concerne la famille des assurés – les fameux « ayants droit » –, 61 % ont moins de 20 ans et on compte deux tier de femmes.

A.-L.C.  

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