Dans la catégorie « grignotages croustillants », je demande le chouchou ! Cette praline à la cacahuète (fruit de l’arachide) torréfiée et caramélisée évoque la plage et/ou les fêtes foraines : un réconfort en ces temps d’hiver et de crise sanitaire qui n’en finit pas. Dangereusement régressif et addictif, il peut être proposé en sachet picking pour une vente additionnelle. Le pâtissier Jean-Pierre Rodrigues, de la boutique Choco au carré (Paris 14e), en livre une version irrésistible, enrobée de chocolat et praliné fleur de sel. Et de noter : « Le coût de la cacahuète est trois à quatre fois moins cher qu’un bon fruit sec IGP, marge intéressante à la clé. »
Inclusions glacées
Riche en graisse, la cacahuète peut se décliner en praliné à glisser dans un bonbon de chocolat, une pâte à tartiner ou un entremets, à l’image du Carrément Cacahuète de Jean-Pierre Rodrigues. Jamais à court d’innovations, le pâtissier Xavier Brignon, de Besançon (Doubs) en a même fait une bûche de Noël, baptisée Chouchou, à base de croustillant praliné cacahuète et d’éclats de chouchous, avec des saveurs bien équilibrées. « Un des best-sellers de la carte des fêtes ! », commente l’artisan. Les chouchous peuvent aussi jouer les inclusions dans des cookies ou une crème glacée, à la vanille ou au praliné, comme Valrhona chez Glaces des Alpes (Haute-Savoie). Des recettes artisanales, propres à redorer le blason de cette gourmandise à la réputation ternie par les industriels et les allergies.