Concernant sa nouvelle charge syndicale, Tanguy Roelandts compte « assurer la continuité de ce qui a été entrepris » pour sauvegarder et promouvoir un métier qui compte entre 3.500 et 4.000 professionnels.
Ses mots d'ordre : la communication – « chaque artisan devrait avoir son propre site internet, ne serait-ce que pour disposer d'une vitrine de présentation » – et la représentativité, en amenant à lui de nouveaux adhérents.
« Il nous faut aussi essayer de modifier la législation, souvent trop complexe. Un exemple : l'étiquetage des produits. Alors que les contrôles se multiplient dans les laboratoires, les textes sont si compliqués que personne ne s'y retrouve ! De plus, nous n'avons rien de commun avec un fabricant industriel. Il est illogique de nous imposer des contraintes identiques, et surtout, cela met gravement en danger le côté créatif et artistique de notre beau métier », insiste le président.
par Anne-Laure Chorand