Pour sa 32e édition, le concours des Meilleurs Jeunes Boulangers de France à fait fort. Ou plutôt « Meilleures Jeunes Boulangères », devrait-on dire, tant les jeunes femmes ont brillé par leur talent. Viviane Magra, 17 ans, représentant la région Alsace, a remporté le 1er prix de cette belle compétition nationale et Sophie Richard, 17 ans également, de Basse-Normandie, s'est placée deuxième. Et c'est un jeune homme du nom de Nicolas Pathier, 18 ans, originaire de Haute-Normandie, qui est monté sur la 3e marche du podium. Mais cette répartition très féminine des premières places n'a pas été la seule marque exceptionnelle de cette édition qui s'est déroulée du 20 au 23 novembre au CFA du Beausset, dans le Var. Les lieux, particulièrement bien adaptés aux épreuves, ont permis aux 22 candidats (dont 6 jeunes filles !) âgés de moins de 21 ans, de niveau 5 et sélectionnés dans toute la France, d'exprimer l'ampleur de leur (jeune) talent. Avec un niveau général globalement élevé (voir encadré ci-dessous).
Vers une vraie qualificationDe même, l'organisation – signée de la Fédération Régionale de la Boulangerie et Boulangerie-Pâtisserie PACA-Corse, présidée par Claude Batel, qui a souligné le degré de créativité des recrues – a donné à cet événement un écho hors norme, en ayant mobilisé avec succès tous les médias possible. La remise des prix, au Conseil Général du Var, a clôturé le concours dans une atmosphère très officielle (avec la participation de nombreux élus) et néanmoins très chaleureuse. Un détail qui a son importance : une jeune fille a, au nom de tous les candidats, remercié au micro toute l'équipe d'encadrement pour son soutien. Du jamais vu, plein de belles promesses quant à l'investissement de tous ces jeunes !
Un bon niveau général C'est sur le thème « La femme du boulanger : sur les traces de Pagnol et de la Provence » que les jeunes ont travaillé durant trois jours. De l'avis des experts, le résultat était assez impressionnant. Si la fabrication des baguettes de tradition révélait un manque de maîtrise du produit – bien normal à leur âge –, celle des viennoiseries, brioches et autres tartines salées a révélé un professionnalisme très prometteur. |
par Anne-Laure Chorand (publié le 3 janvier 2013)