Bridor annonce les résultats de l’étude menée entre 2017 et 2018 en collaboration avec l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE) et le Centre de Recherche en Nutrition Humaine (CRNH) Rhône-Alpes, sur le développement d’un pain enrichi en fibres.
(Lire notre article Synergie et santé dans le pain)
A l’heure où l’on parle de plus en plus de probiotique, prébiotique, symbiotique et de microbiote, Bridor a bien préempté le sujet avec cette étude et les résulats qui en ressortent.
Les résultats de cette étude, coordonnée par Joël Doré, Directeur de recherche à INRAE, montrent une amélioration des taux de cholestérol et de la sensibilité à l’insuline ainsi qu’une modulation de la composition du microbiote. Ce pain enrichi en fibres pourrait ainsi être un allié nutritionnel quotidien pour la santé. Les résultats de cette étude sont parus le 20 mars dans la revue scientifique Gut Microbes.
UNE ETUDE MENEE EN COLLABORATION AVEC INRAE ET LE CRNH RHONE ALPES
Bridor, en partenariat avec INRAE et le CRNH Rhône Alpes, est parti d’un constat simple : chez les sujets à risque cardiométabolique(1) l’apport quotidien de fibres diversifiées, pourrait modifier la composition du microbiote intestinal.
Ainsi, serait-il envisageable d’enrichir son microbiote en modulant son apport en fibres ? C’est pour répondre à cette question que le projet BREATH a été lancé par l’entreprise du Groupe Le Duff en collaboration avec Joël DORE, Directeur de recherche à INRAE et Julie-Anne Nazarre, Directrice du CRNH Rhône-Alpes.
Pour mener ces travaux, réalisés entre juillet 2017 et juillet 2018, les équipes de recherche ont augmenté la quantité et la diversité des fibres alimentaires consommées, via un pain multifibres, chez 39 sujets à risque cardiométabolique.
Ce pain était composé d’un mélange de 7 fibres sélectionnées suite à une phase de recherche préalable. Une étude clinique a ainsi été menée selon un protocole très précis (voir notre article sur l’Amibiote) chez ces 39 sujets, avec une analyse des effets induits par cette consommation de fibres, d’une part sur le microbiote intestinal et d’autre part sur le profil cardiométabolique des volontaires.
DES RESULTATS CONCLUANTS
Les conclusions de cette étude sont encourageantes chez ces 39 sujets qui ont consommé quotidiennement 150 g de pain multifibres pendant huit semaines :
- Modification de la composition et des fonctions du microbiote intestinal : l’abondance de certaines
espèces bactériennes potentiellement anti-inflammatoires a augmenté et la capacité du microbiote
intestinal à dégrader les fibres alimentaires dominantes est également modulée.
- Amélioration des profils lipidiques (cholestérol) et de la sensibilité à l’insuline.
« La consommation de fibres variées est un moyen fiable de jouer sur le microbiote et de favoriser le développement d’un microbiote protecteur », précise Joël Doré.
Augmenter la diversité des fibres alimentaires consommées en utilisant ce pain multifibres pourrait ainsi être une approche nutritionnelle pertinente pour des sujets à risque.