L'affiche a fleuri un peu partout. Sur vos vitrines et celles de vos collègues commerçants de proximité, sur les fourgonnettes des artisans… « Sacrifié mais pas résigné », clame-t-elle, invitant au passage les clients à signer une pétition contre la pression fiscale.
Des charges asphyxiantes Sur www.sauvonslaproximite.com, l'Union professionnelle artisanale (UPA) rappelle le poids des entreprises artisanales (1 300 000) et dénonce les charges de plus en plus fortes imposées par le gouvernement aux artisans. « Si rien n'est fait, s'alarme-t-elle, nos entreprises finiront par disparaître et avec elles, 380 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la création de 65 000 emplois supplémentaires par an, la formation chaque année de 280 000 jeunes, l'animation des quartiers, des centre-ville et des villages (…). » Par l'intermédiaire du site internet dédié et d'une vidéo choc, l'organisation professionnelle espère récolter 150 000 signatures. Des soutiens qui pourraient permettre d'accentuer la pression sur le gouvernement pour qu'il accède à ses demandes.
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Les principales revendications • Le retrait des charges sociales supplémentaires imputées aux travailleurs indépendants depuis le 1er janvier. • La suppression de la cotisation d'allocations familiales. • La révision du mode de calcul de l'impôt sur le revenu des travailleurs indépendants, pour en évincer les bénéfices réinvestis dans l'entreprise. • L'orientation prioritaire des contrôles fiscaux et sociaux vers les activités non déclarées, entreprises « low cost » et autres formes de concurrence déloyale. • Le rétablissement, pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés qui forment un apprenti, de l'indemnité compensatrice et du crédit d'impôt apprentissage, au-delà de la première année. |
