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David Becker on Unsplash
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Marchés Climat et cours de l’euro pèsent sur les prix

Les céréales voient leurs tarifs dopés en ce début mai en raison de la chute de l’euro et des inquiétudes sur les rendements des blés d’hiver américains.

Le blé continue d’être sur un niveau de prix très élevé pour des incertitudes climatiques au Etats-Unis, cette fois : les blés d’hiver souffrent de la sécheresse sur les plaines du Sud. Des pluies sont annoncées, ce qui empêcherait la situation de se dégrader encore. La poursuite des combats en Ukraine renforce les craintes de forte baisse de ses exportations de céréales pour la prochaine campagne. Les prix de la nouvelle récolte (2022) sont donc repartis à la hausse ces derniers jours : + 20 €/t en moyenne. Les prix de l’ancienne récolte (2021) ont également légèrement augmenté. En revanche, les prévisions de récolte sont très bonnes en Russie où les prévisions sont en train d’être revues à la hausse grâce à une météo favorable. La récolte de blé y est déjà prévue supérieure à celle de l’an dernier.

Le cours de l’euro est lui pénalisé par le conflit en Ukraine et des incertitudes qui en découlent en ce qui concerne l’approvisionnement en hydrocarbure de l’Union européenne. Les déclarations d’arrêt faites par Gazprom cette semaine concernant ses livraisons à la Pologne et à la Bulgarie ont fortement inquiété les opérateurs. La Russie pourrait décider d’arrêter de livrer d’autres pays ne voulant pas payer en rouble et l’Union européenne va redoubler d’efforts pour se passer des hydrocarbures russes.

Les prix du tournesol se maintiennent à des niveaux très élevés depuis la fin de février. En cause toujours le confit en Ukraine et la tension sur le marché mondial des huiles végétales. La décision de l’Indonésie d’interdire les exportations l’huile de palme depuis fin avril a encore influé sur les cours : le prix de l’huile de tournesol à Rotterdam a ainsi grimpé de plus de 20 % en une semaine.

Le marché du sucre ne subit pas directement les conséquences de la guerre. Mais les effets collatéraux sont nets, accentués par le déficit en Europe où la concurrence de la betterave avec d’autres cultures est grande. Du côté du marché européen, les cours sont maintenus car encadrés par des contrats annuels. Fin février, le prix départ sucrerie européenne était d’environ 426 €/t. Toutefois, il faut s’attendre à une forte hausse, notamment pour la marchandise hors contrat, du fait du renchérissement des coûts de production pour les planteurs de betteraves sucrières et de la forte augmentation des tarifs du fret.

Dominique Péronne

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