Cette année, plus (tôt) encore que d’habitude, les photos de panettones – en cours de pétrissage, de cuisson, de séchage (tête en bas) – ont envahi les réseaux sociaux. Preuve de la popularité de cette brioche de Noël italienne, largement adoptée par la boulangerie française. Comment se démarquer face à ce raz-de-marée annoncé ? En jouant la carte du panettone original. Expert en la matière, le boulanger Christophe Louie en confectionne des versions aromatisées (chocolat/orange, fleur d’oranger, “mendiant”) et même salées (olives noires, anchois, câpres, par exemple). À Lyon, la boulangerie Antoinette le décline au chocolat ou à la praline rose. Plus rares en France, ses cousins, le pandoro de Vérone en forme d’étoile ou le pandolce génois aux fruits secs, aromatisé à l’anis et à la bergamote, peuvent jouer les alternatives signatures.
(Christ)stollen alsacien
Autre piste pour se différencier : aller voir ailleurs, et notamment en Angleterre, berceau du Christmas cake et du Christmas pudding, traditionnellement préparé à base de graisse de rognons de bœuf (à remplacer par du beurre), d’épices, de fruits secs et confits. Sans aller aussi loin, les régions françaises ne manquent pas non plus de desserts de fête, comme le (Christ)stollen alsacien, brioche aux fruits secs et confits, parfois fourrée au massepain (pâte d’amandes) ; ou la pompe à huile, cette brioche à l’huile d’olive figurant dans la liste des treize desserts de Noël de la tradition provençale.