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Naïm Messahli et Aurélie Bayre, de la boulangerie de Miremont, en Haute-Garonne trouvent que ces petits pains sont « un beau plus dans une boulangerie ».
Naïm Messahli et Aurélie Bayre, de la boulangerie de Miremont, en Haute-Garonne trouvent que ces petits pains sont « un beau plus dans une boulangerie ». © C. ZOÏA

Le pain cacao, nouvelle star des présentoirs

On le voit partout ! Au sein des chaînes ou réseaux de boulangeries, dans les boutiques artisanales… et même aux Jeux olympiques de Paris 2024 : le petit pain aux pépites de chocolat a la cote et jouit de plusieurs atouts.

Il ne faut pas le confondre avec le pain au chocolat (ou la chocolatine) ni avec le pain viennois ! Lui, c’est le petit pain aux pépites de chocolat. « C’est la même pâte que la baguette mais façonnée un peu différemment, indiquent Naïm Messahli et Aurélie Bayre, de la boulangerie de Miremont, en Haute-Garonne. C’est facile à produire en grande quantité. » Eux en vendent 120 chaque jour de la semaine… moins le week-end. « Ce sont des produits assez petits, de quarante-cinq à cinquante grammes chacun, que l’on vend en lots de trois, à 1,20 euro le lot. C’est plutôt un produit de semaine. » Illustration avec Johanna, qui vient d’acheter treize lots pour les amener à son équipe, au travail : « Je peux en apporter à tous mes collègues et c’est moins cher qu’une viennoiserie, se félicite-t-elle. Et puis, c’est moins sucré, moins gras, donc on culpabilise moins ! »

Deux fois moins de calories que le pain au chocolat

L’atout santé (en plus de celui du goût) est d’ailleurs l’argument majeur mis en avant par Tony Doré, le boulanger des Jeux olympiques de Paris, qui a proposé un petit pain au cacao — moins calorique — aux athlètes. Les artisans en sont fans et varient les recettes. On le retrouve par exemple en version 100 % chocolatée chez Ophélie Barès (Boulangerie Encore [Hauts-de-Seine]). Et parmi les pains du week-end, la boulangerie Utopie (Paris 11e) et son chef boulanger Xavier Netry l’ont déjà proposé agrémenté de riz soufflé caramélisé, pour davantage de gourmandise. Mais le classique séduit aussi. C’est le cas au fournil de Saint-Pierre, à Saissac, dans l’Aude. L’artisan, qui travaille en bio, a testé ce produit sur les marchés alentour et, devant son succès, pourrait transformer l’essai.

Tous assurent, à l’image d’Éric Castaing, patron de la boulangerie éponyme à Villefranche-de-Lauragais (Haute-Garonne) que « c’est un produit à part de la viennoiserie, qui permet de toucher une autre clientèle ». Moins cher, il ouvre davantage la possibilité à un achat coup de cœur. Et les chaînes s’y mettent aussi : Paul, Ange, Marie Blachère ou La Mie Câline proposent des produits de ce type, à la fois régressifs et plus nutritifs. Les boulangers l’aiment tellement que certains ont décliné ce petit pain. Ainsi, la boulangerie Castaing le propose sous forme salée.

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