Les artisans qui en ont fait l'expérience savent que les fortes chaleurs posent de gros soucis à la production. Lorsque le thermomètre dépasse les 35 °C, le personnel perd en vigilance et en motivation, ce qui diminue la productivité et augmente les risques d'erreurs ou d'accidents. Les groupes frigorifiques tournent à plein régime (la demande en froid augmente et le rendement de réfrigération diminue). Le risque de panne croît et les factures d'électricité explosent (jusqu'à +20 %). Les procédés peuvent aussi rapidement dériver et la qualité des produits s'en trouver dégradée, surtout si l'hygrométrie de l'air est élevée. En effet, l'activité microbienne et les phénomènes d'oxydation et de ramollissement s'accélèrent, ce qui engendre diverses altérations visuelles et gustatives : moisissure, pourriture, coulure, affaissement, relâchement, rancissement, fermentation, etc. S'ensuivent des pertes économiques importantes et un risque accru de toxi-infections alimentaires.