Boulangerie : pensez aux subventions à l’embauche

Tout le monde s’accorde là-dessus : recruter est une bataille difficile. Une erreur de casting, et ce sont immédiatement la qualité de service et les clients qui en pâtissent. Pourtant, en 2025, il est étonnant de voir tant d’artisans ignorer la réalité des aides existantes. Sachez-le : si vous ne les réclamez pas, vos concurrents, eux, le font.

Dans un contexte où la trésorerie est reine, aucune piste d’économie ne doit être négligée. Prenons d’abord les candidats “à fort potentiel mais pas tout à fait prêts”. Vous repérez un profil motivé sur France Travail mais il ne maîtrise pas vos processus de fabrication ? Ne l’écartez pas. Misez sur la POEI (pour préparation opérationnelle à l’emploi individuelle). C’est une sécurité absolue : vous le formez selon vos méthodes (pendant jusqu’à 400 heures) sans débourser un centime de salaire durant cette période car tout est financé. L’occasion idéale de tester et de former un salarié avant de valider une embauche en CDD ou CDI. Vous minimisez ainsi les risques d’erreur.

Concernant l’apprentissage, l’aide de 5 000 € (pouvant monter jusqu’à 6 000 € dans certains cas) la première année reste un levier puissant. Cela permet de former des jeunes sans alourdir les comptes de l’entreprise. Attention toutefois : cela ne doit pas devenir votre unique modèle économique car les subventions peuvent évoluer rapidement et il serait dangereux d’en être dépendant.

Les autres dispositifs existants

Vous recrutez une personne résidant en quartier prioritaire ? Pensez aux emplois francs : cela peut représenter jusqu’à 15 000 € de subventions sur trois ans. En cumulant cela avec les primes pour l’embauche de chômeurs longue durée ou de seniors, il est possible de disposer d’un poste très largement subventionné.

En somme, le recrutement ne doit plus être vu uniquement comme une charge financière. En explorant les 32 aides au recrutement listées par France Travail, vous pouvez trouver le bon candidat tout en restant raisonnable en termes de masse salariale. À l’approche de 2026, être un bon boulanger c’est savoir gérer ses coûts de recrutement aussi bien que sa cuisson. Ces fonds sont disponibles pour vous aider, et les conseillers France Travail sont là pour vous renseigner.