À l’instar des autres boissons lactofermentées en vogue, comme le kéfir (à base de lait ou de fruits) ou le kombucha (issu de thé), le kvass est réputé détoxifiant. Très populaire en Ukraine, cette spécialité slave se prépare à partir de pain noir ou de seigle, rassis ou toasté, mis à tremper dans de l’eau filtrée (100 g de pain par litre d’eau), additionnée de sucre (au goût) et de levain ou de levure. Résultat, après fermentation (environ 48 heures) et filtrage : une boisson ambrée, rafraîchissante, légèrement pétillante et alcoolisée, au goût subtilement malté, entre le cidre et la bière. À consommer tel quel, nature ou parfumée avec des herbes ou des fruits (pommes, citron, raisins secs). Il existe une variante à base de végétaux, la plus connue étant le kvass de betterave rouge. Coupée en cubes et éventuellement agrémentée de fruits ou d’épices, celle-ci fermente plusieurs jours dans de l’eau salée, à température ambiante, dans un bocal fermé à ouvrir chaque jour pour vérifier l’absence de pourrissement et écumer la mousse qui aurait pu se former. Une fois filtré, le jus obtenu (au léger arôme de choucroute) se conserve au frais. Le kvass peut aussi servir de base de soupe ou de condiment à ajouter dans une sauce ou une vinaigrette maison.
Le mouvement #cookforukraine lève des fonds et sensibilise le monde au conflit en cuisinant et partageant des plats traditionnels.
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Les artisans français sont solidaires avec les Ukrainiens (lire l’encadré ci-dessous).
Maison Arlot-Cheng, pour la paix en Ukraine.