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Pleincœur soigne la présentation. Les pâtisseries, par exemple, sont exposées sous des cloches en verre.
Pleincœur soigne la présentation. Les pâtisseries, par exemple, sont exposées sous des cloches en verre. © É-E. MOREAU

Pleincœur, la nouvelle boulangerie du chef Maxime Frédéric

Dans le quartier des Batignolles au nord-ouest de Paris, le chef pâtissier Maxime Frédéric a récemment ouvert sa première affaire. Une boulangerie-pâtisserie-chocolaterie proposant du café de spécialité, au cachet exceptionnel. Épopée familiale et amicale, Pleincœur livre une véritable expérience client.

C’est un retour en enfance que nous offre Maxime Frédéric. C’est aussi une belle leçon de réussite familiale et amicale. Car, pour l’ouverture de sa première boutique Pleincœur le chef pâtissier de l’hôtel cinq étoiles Cheval Blanc Paris (1er) s’est entouré de sa femme Claire, et de deux amis producteurs de café. En plein cœur des Batignolles à Paris (17e), un quartier cher au chef qui y réside avec sa famille, la boutique de 80 m2 (avec son laboratoire de 120 m2) a remplacé une ancienne boulangerie de la place du Docteur-Félix-Lobligeois.

Une déco chic aux allures de palace

Six mois de travaux ont été nécessaires pour façonner cet écrin ouvert le 23 novembre dernier. La boulangerie-pâtisserie-chocolaterie est scindée en plusieurs espaces avec, face à l’entrée, une alcôve dédiée aux pâtisseries, présentées individuellement sous des cloches en verre. Au plafond, se trouve une fresque en rosace sur laquelle on retrouve des hirondelles porte-bonheurs, des roses — en hommage à Rosa, la grand-mère du chef —, sans oublier des écureuils, mascottes de l’enseigne. Au mur, des étagères mettent en valeur des moules en cuivre, symboles de l’artisanat d’antan.

Au total, six recettes de pâtisseries sont présentées (elles changent au cours des saisons), faites maison quotidiennement et fabriquées avec des ingrédients rigoureusement sélectionnés, comme la noisette du Lot-et-Garonne ou la vanille de l’île de La Réunion. Le beurre, le lait et la crème viennent de Normandie, région natale de Maxime Frédéric.

Être présent à tout moment

Plus loin dans la boutique, se tient un meuble à goûter en marbre sur lequel sont déposés des coffrets de chocolats, guimauves, gâteaux de voyages, pâtes à tartiner et autres tablettes de chocolat. En face, une vitrine fait apparaître les desserts lactés concoctés par le chef, deux crèmes (mousse au chocolat et riz au lait) et quatre recettes de yaourts (chocolat, noisette, marbré et vanille). Objectif : « Répondre à tous les instants de consommation et être présent dans le quotidien des gens », explique Céline François, responsable de la boutique.

Dans le fond se dresse un mur de pains, avec le comptoir de viennoiseries et de restauration salée. L’offre est courte mais particulièrement gourmande. On y retrouve trois quiches et une focaccia et, côté sucré, des références classiques, comme le pain au chocolat, le croissant ou le chausson aux pommes ; ainsi que d’autres encore plus gourmandes et régressives, tel le kouign-amann aux pommes.

Sur le côté, un espace barista propose une offre sélective de boissons chaudes. Un seul mot d’ordre pour cette boutique aux tons chaleureux : la qualité et l’amour des produits bien faits. Pour preuve, le logo de la boutique représente un cœur avec, comme baseline “Faits d’Amour, toujours”. En quelques mois la boutique a déjà rencontré son public. Le week-end, une foule de clients, habitués et de passage, se presse pour y déguster les délices du chef.

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